L’île Maurice attire de plus en plus d’expatriés grâce à ses plages immaculées et son climat ensoleillé. Les chiffres de 2025 montrent que les dépenses quotidiennes restent accessibles pour ceux qui s’installent sur place. Ce guide détaille les principaux postes de budget, avec des estimations basées sur des données récentes, pour aider à planifier une arrivée sereine.
Logement : choisir entre ville et campagne
Les loyers varient selon les zones. À Port Louis, un appartement d’une chambre au centre-ville coûte entre 25 000 et 35 000 MUR par mois, soit environ 500 à 700 euros. En périphérie, les prix descendent à 15 000-25 000 MUR, autour de 300 à 500 euros. Les expatriés préfèrent souvent Grand Baie ou Flic en Flac, où un logement de deux chambres atteint 700-1 000 euros mensuels dans des résidences gardées.
Acheter une propriété demande un investissement minimum de 500 000 dollars pour obtenir un permis de résidence. Les villas avec vue sur l’océan se vendent à partir de 300 000 euros dans le sud, mais les frais notariés ajoutent 5 à 7 % du prix. Les zones comme Tamarin combinent proximité de la mer et calme, idéales pour les familles.
Comparaison des loyers par région
| Région | Appartement 1 chambre (MUR/mois) | Appartement 2 chambres (MUR/mois) |
|---|---|---|
| Port Louis (centre) | 25 000 – 35 000 | 40 000 – 60 000 |
| Grand Baie (nord) | 20 000 – 30 000 | 35 000 – 50 000 |
| Flic en Flac (ouest) | 18 000 – 28 000 | 30 000 – 45 000 |
| Curepipe (centre) | 12 000 – 20 000 | 25 000 – 35 000 |
Ces tarifs reflètent les tendances de 2025, influencées par la demande touristique. Les contrats locatifs durent généralement un an, avec un dépôt de deux mois.
Alimentation : produits locaux contre importés
Les courses représentent une part significative du budget. Un panier basique pour une personne inclut riz, légumes et poisson frais, pour 300-400 euros par mois si on opte pour des marchés locaux. Les supermarchés comme Winner’s ou Intermart proposent des produits importés à des prix plus élevés : un kilo de fromage français coûte 15-20 euros, contre 5 euros pour du fromage local.
Les repas au restaurant varient : un plat simple dans un snack coûte 5-10 euros, tandis qu’un dîner pour deux dans un établissement touristique monte à 50-80 euros. Les expatriés économisent en cuisinant avec des ingrédients de saison, comme les mangues ou le cari de poulet maison.
- Riz local (2,5 kg) : 28 MUR (0,55 euro)
- Lait (1 litre) : 40-50 MUR (0,80-1 euro)
- Pain frais : 15-20 MUR (0,30-0,40 euro)
- Viande de bœuf (1 kg) : 400-500 MUR (8-10 euros)
- Fruits tropicaux (kg) : 50-100 MUR (1-2 euros)
En adoptant des habitudes mauriciennes, le budget alimentation chute de 50 % par rapport à une consommation européenne.
Transports : bus, voiture ou taxi
Le réseau de bus relie l’île à bas prix : un ticket coûte 20-50 MUR (0,40-1 euro) pour des trajets courts. Pour plus de flexibilité, une voiture d’occasion se trouve à 5 000-10 000 euros, avec l’essence à 1,22 euro le litre en 2025. L’assurance annuelle ajoute 300-500 euros.
Les taxis ou Uber conviennent pour les occasions : 10-20 euros pour un trajet aéroport-hôtel. Les expatriés avec enfants optent souvent pour une voiture, vu la conduite à gauche héritée du passé britannique. Le tramway, limité à certaines lignes, coûte 30 MUR par course.
Frais d’entretien auto
Le contrôle technique annuel s’élève à 1 500 MUR (30 euros), et un lavage manuel à 6-10 euros. Les routes bien entretenues facilitent les déplacements, mais les embouteillages à Port Louis allonge les temps de trajet.
Santé et éducation : options pour les familles
Le système public gratuit couvre les bases, mais les expatriés choisissent des cliniques privées comme Apollo Bramwell, où une consultation coûte 30-50 euros. Une assurance internationale, recommandée, varie de 100 à 300 euros par mois pour une couverture complète, incluant rapatriement.
Pour l’éducation, les écoles publiques sont gratuites dès 5 ans, mais le niveau diffère des standards européens. Les établissements privés internationaux, comme le Lycée des Mascareignes, facturent 2 700-5 500 euros par an et par enfant en primaire. Les frais d’inscription ajoutent 500-1 000 euros.
Loisirs et services publics : électricité et divertissements
Les factures d’électricité tournent autour de 3 000-6 000 MUR (60-120 euros) mensuels, plus en été avec la clim. L’eau coûte 300-500 MUR (6-10 euros). Internet fibre optique : 1 000-1 500 MUR (20-30 euros) pour 100 Mbps.
Les activités gratuites abondent : randonnées au Black River Gorges ou baignades sur les plages publiques. Un snorkeling basique coûte 30 euros pour l’équipement. Les sorties en mer pour observer dauphins : 50-100 euros par personne.
Budget total et fiscalité avantageuse
Un expatrié seul gère avec 900 euros par mois, couvrant tout. Pour une famille de quatre, prévoyez 2 600 euros, hors scolarité internationale. Comparé à la France, l’île Maurice coûte 33-38 % moins cher globalement.
La fiscalité à 15 % unique attire les professionnels. L’accord de non-double imposition avec la France évite les surprises. En 2025, ces atouts renforcent l’attractivité pour les retraités ou télétravailleurs.
Les variations dépendent du mode de vie : produits locaux baissent les coûts, importations les augmentent. Une visite préalable teste ces réalités sur le terrain.
Conclusion : un équilibre tropical accessible
L’île Maurice combine beauté naturelle et coûts modérés en 2025. Les expatriés trouvent un rythme doux, avec des budgets adaptables à chaque profil. Les tendances actuelles confirment une stabilité économique, propice à une installation durable.